Rhomboïdes
La disposition des quatre roues d'une voiture ne change pas : deux roues à l'avant, deux à l'arrière. Pourtant dès les années 1920, certains, dont Gabriel Voisin, ont imaginé une autre solution : placer les roues en losange. Soit deux roues latérales, une à l'avant et une à l'arrière. On parle alors de voiture rhomboïde.
Ellipsis
Il faut bien l'avouer, les voitures
rhomboïdes n'ont jamais dépassé le stade de la curiosité. En
2016, le salon Rétromobile en avait rassemblé quelques
modèles, dont la Pininfarina X, un concept-car assez abouti,
ainsi que deux Ellipisis élaborées par Philippe Charbonneaux.
Et c'est ici qu'entre en action Franco Sbarro.
Philippe Charbonneaux a demandé à Franco Sbarro de construire
la septième voiture rhomboïde de sa conception, l'Ellipsis.
C'est avec les étudiants de l'Espace Sbarro que celui-ci a
fabriqué la voiture qui est aujourd'hui exposée au Musée de
l'automobile de Reims. Il s'agit d'un prototype à trois
places, motorisé par un six cylindres Porsche. L'Ellipsis
atteint la vitesse maximale théorique de 300 km/h grâce à un
aérodynamisme très soigné : le Cx n'est que de 0,17.
Assystem City Car
En 2007, Franco Sbarro a présenté une voiture
rhomboïde, l'Assystem
City Car, qui est un de ses prototypes les plus
élaborés, à défaut d'être connu.
La disposition des roues en losange lui offre une maniabilité
remarquable : la roue avant et la roue arrière pivotent sur
elles-mêmes et offrent ainsi un rayon de braquage inégalé. La
voiture peut tourner sur elle-même, ce qui facilite les
manœuvres et le stationnement.
L'Assysrem
City Car dispose aussi d'autres brevets Sbarro, comme l'Unité Motrice Autonome (UMA) et
le châssis Dual Frame.
En bref
1- Disposition des roues en losange (voiture rhomboïde)
2- Grande maniabilité : la voiture pivote sur elle-même
3- Système de sécurité passive accru grâce à la forme ovoïde