Renner

Cahier des charges : construire une voiture de course homologuée pour la route, en s'inspirant d'un modèle historique. C'est la superbe Porsche 904 de 1964-1965 qui a servi de modèle.

Interprétation

Ce n'est pas une réplique, mais plutôt une évocation ou une interprétation de la Porsche 904. 24 élèves ont travaillé  sur le projet pendant 54 jours, de la feuille blanche à la présentation en public. Ils se sont répartis en deux groupes, un pour la carrosserie et l'autre pour le châssis.

Carrosserie

La carrosserie est bien sûr la première chose que l'on voit. Et rares sont ceux qui ne sont pas tombés sous le charme de la Renner. Les lignes sont magnifiques et évoquent magnifiquement la voiture des années soixante. Le dessin est pur, sans aucun appendice comme aileron ou spoiler. La couleur choisie met en valeur la voiture et la ligne blanche évoque les voitures de sport de l'époque.

Moteur japonais

Le quatre cylindres boxer qui propulse la Renner provient d'une Subaru Impreza STI accidentée, qui a servi de donneuse. La Subaru est une voiture à quatre roues motrices et boîte automatique. Mais les étudiants ont préféré faire de la Renner une propulsion et lui offrir une boîte mécanique à six rapports. Boîte visible à l'arrière, comme sur une Ferrari 288 GTO. L'arrière est d'ailleurs particulièrement réussi, peint en noir, avec juste deux feux ronds.

Course

Renner est un nom dérivé de l'allemand rennen, qui signifie course. La voiture porte bien son nom : tout fait penser à la compétition. L'intérieur est très spartiate et minimaliste : un volant, quatre cadrans, un grand levier de vitesse, deux baquets.