S
barro a frappé les esprits au salon de Genève en 1999 avec la
GT1, puis en 2000 avec la GT12. Un an plus tard, il adapte le
dessin de ces deux coupés en cabriolet.
Base Ferrari
Développer une version découvrable d'un coupé
est pratique courante. Dans le cas de la Christelle, si les
lignes générales de la GT1 et de la GT12 sont bien là, la base
mécanique de la voiture est totalement différente. La base est
une Ferrari Mondial cabriolet. La cellule centrale de la
Mondial (habitacle, portes, pare-brise et capote) est
conservée. De même que la mécanique et les trains roulants.
Cela permet surtout de pouvoir homologuer la voiture en
Suisse. Quand on connaît les démarches administratives
helvètes en matière d'homologation routière, c'est presque un
exploit d'être parvenu à immatriculer la Christelle
Des contraintes
Il a donc fallu adapter la
carrosserie à ce châssis. Parmi les différences avec les GT1
et GT12, outre bien sûr l'absence de toit remplacé par une
capote, on remarquera des prises d'air latérales devant les
roues arrière, une calandre différente à trois barrettes plus
imposantes, un capot différent et à l'arrière les quatre feux
ronds de la Ferrari Mondial et un aileron intégré à la
carrosserie. Par la suite un aileron assez imposant a été posé
sur le capot arrière.
Toutes ces différences donnent
un dessin moins pur, surtout au niveau du haut des portes,
vertical comme sur la Mondial. La GT1 avait un cockpit plus
proche des voitures de compétition, plus étroit. Le dessin de
la GT1 et de la GT12 avait finalement moins de contraintes.
En bref
1- Version découvrable des GT1 et GT12
2- Base de Ferrari Mondial cabriolet
3- Homologuée en Suisse